Depuis plusieurs mois maintenant, l’intelligence Artificielle (IA) s’est immiscée dans notre quotidien.
Considérée comme révolutionnaire, elle est aussi crainte et on la perçoit aussi comme une menace pour nos emplois ou nos libertés. Mais qu’en est-il réellement ? Dans cet article, nous allons faire un tour d’horizon en exposant ses faiblesses, ses limites mais aussi sur ce qui la rend aussi fascinante.
Effet de mode ou véritable révolution ?
Quand on parle d’intelligence artificielle, la question revient souvent : est-ce juste un engouement passager, ou bien sommes-nous face à une transformation majeure ? Soyons honnêtes, difficile de comparer ça à une tendance TikTok. L’IA est là depuis des décennies, mais ce qui change, c’est qu’elle est enfin sortie des laboratoires pour s’inviter dans notre quotidien.
Mais l’IA n’est pas une nouveauté récente. Souvenez-vous déjà en 1997, la victoire de Deep Blue contre le champion d’échecs Garry Kasparov avait fait grand bruit.
Une révolution, donc ? Absolument.
Elle redéfinit la façon dont on travaille, dont on communique et même la façon dont on mange 😐 (merci les applis qui calculent nos repas). Mais soyons prudents : toute révolution soulève des questions, notamment sur ce qu’on laisse derrière.
Qu’est-ce qui impressionne le plus avec l’IA aujourd’hui ?
C’est simple : elle nous montre qu’elle peut faire des trucs qu’on croyait réservés aux humains.
Traduire instantanément une langue ? Pas de souci. Créer des œuvres d’art ? Check (avec plus ou moins de réussite 🤫😂). Inventer des blagues ? Bon, là, elle galère encore un peu.
Mais ce qui impressionne le plus, c’est sa capacité à apprendre vite. Les modèles comme ChatGPT ou DALL-E passent de « tiens, c’est mignon » à « wow, il arrive à faire pareil que moi » en un temps record.
Dans le monde du travail, elle devient une assistante incontournable : automatisation des tâches, résumés d’emails, et même génération de contenus.
Même si, soyons clair, on ressent toujours ce petit manque d’émotion, cette absence de chaleur à la lecture d’un article, d’un post ou d’un quelconque support écrit. Il manque cette étincelle de vie qui fait qu’un contenu authentique aura toujours ce petit truc en plus.
Bref, l’IA brille là où on manque souvent de temps ou d’envie : les tâches répétitives et les analyses complexes.
L’IA comprend-elle vraiment ce qu’elle fait ?
Spoiler : Non !
L’IA ne « comprend » rien au sens humain du terme. Elle jongle avec des millions de données pour trouver des corrélations. Un peu comme quelqu’un qui assemble un puzzle géant sans jamais voir l’image complète.
Et c’est là qu’on commence à voir les failles.
Donnez-lui une consigne floue ou contradictoire, et elle sera aussi perdue qu’un touriste sans GPS. Ce manque de compréhension réelle limite souvent sa créativité et sa capacité à improviser face à l’inattendu.
Mais soyons justes : c’est aussi ce qui fait sa force. En se concentrant uniquement sur les données, elle évite les biais humains… tout en en créant d’autres (ironique, non ?).
ChatGPT me cite de temps en temps des auteurs qui n’existent pas ou interprète ce que je lui demande sans aucun recul.
Et que dire de cette fâcheuse tendance à être extrêmement complaisant avec moi et à m’encourager, alors que je suis clairement en train de faire n’importe quoi ou que mon idée est carrément stupide. 😂
L’IA qui fait peur
L’IA va-t-elle vraiment voler nos jobs ?
Ah, la fameuse question ! Alors, oui et non…
L’IA va sans doute automatiser certains métiers, notamment ceux qui reposent sur des tâches répétitives. Mais voler ? Pas tout à fait. Plutôt une redéfinition des rôles.
Prenez les caissiers, par exemple : les caisses automatiques sont là, mais elles n’ont pas remplacé tout le monde. Il y a toujours quelqu’un pour aider quand la machine ne reconnaît pas vos pommes comme des pommes. L’entreprise a aussi besoin de nouveau fournisseur et de nouveau personnel qui doit être qualifié pour l’entretien et la maintenance de ces caisses automatiques.
En revanche, là où ça devient inquiétant, c’est pour les métiers ultraspécialisés. Si une IA peut diagnostiquer une maladie mieux qu’un médecin ou écrire un scénario plus vite qu’un auteur, on entre dans une zone grise. À méditer…
Peut-on vraiment faire confiance à l’IA ?
Le partage de données
C’est là que ça coince pour beaucoup de gens. L’IA est comme cet ami curieux qui veut tout savoir sur vous : vos habitudes, vos préférences, votre historique de navigation (oui, même celui-là).
D’un côté, cette dépendance aux données est ce qui rend l’IA performante. De l’autre, elle soulève des inquiétudes légitimes : qui contrôle ces données ? Et à quoi vont-elles servir ?
Moralité : partager ses données, c’est un peu comme prêter sa voiture. Utile, mais assurez-vous qu’elle ne termine pas sur un circuit de course (ou dans une pub ciblée trop précise).
Tous accros ?
Et que dire de cette dépendance à l’IA et la stratégie commerciale qui en découle ?
Avec le temps les performances évoluent et les utilisateurs la sollicitent dans de plus en plus de domaines, à des fins personnelles comme professionnelles. Et maintenant que tout le monde est accro, les tarifs augmentent. C’est une technique marketing vieille comme Hérode : abordable voire gratuit au début, et une fois que l’on est tombé dans le piège, les tarifs flambent…Nous avons pas mal d’exemple en tête… 😂
L’arrivée d’une nouvelle technologie entraine systématiquement de nouvelles craintes, c’est tout à fait normal. Ce fut le cas avec les téléphones portables, Internet et on peut remonter plus loin avec les grandes révolutions comme l’imprimerie et autres grandes inventions qui aujourd’hui, marquent clairement les passages d’une ère à une autre sur l’échelle de l’humanité.
L’avenir de l’IA
Alors, opportunité ou danger ?
Optimistes et pessimistes s’affrontent sur ce point. D’un côté, l’IA promet des avancées incroyables : résoudre des crises climatiques, révolutionner la médecine, rendre nos villes plus intelligentes. De l’autre, on a des scénarios dystopiques où elle pourrait échapper à notre contrôle, façon Black Mirror.
La vérité ? Elle est probablement entre les deux. L’IA n’est ni le héros ni le méchant. C’est un outil, et comme tout outil, tout dépend de la manière dont on l’utilise. Reste à savoir si on saura maîtriser la technologie… avant qu’elle ne parvienne à nous maîtriser…
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